Cet article traite des croyances dans le sens psychologique du terme.
Lors d’un précédent article (« Nos croyances » du 24/09) je vous invitais à me suivre dans le formidable et incroyable voyage qu’est la recherche et la découverte de nos croyances ! C’est parti pour une étape qui va changer votre vie…
Ce sont nos croyances qui déterminent nos joies et nos peines…
Nous avons tous des croyances pas encore conscientes qui déterminent non seulement nos choix de vie mais aussi nos expériences et nos réactions face à la vie. Comme je vous l’explique dans l’article précédent, certaines certitudes inconscientes sont porteuses, d’autres sont limitantes. Celles qui nous intéressent aujourd’hui sont celles qui nous freinent, nous coincent ou nous gâchent carrément la vie ! Pour vous aider à comprendre je vais vous expliquer le chemin pas à pas que je fais pour révéler, mettre à jour et tenter de transformer ces croyances .
A la recherche de nos croyances limitantes
Pour trouver nos croyances il faut partir de l’expérience que nous vivons actuellement. Choisissons un évènement très récent ou récurrent et allons pas à pas vers la source de nos répétitions. Vous allez voir que c’est assez simple…
Un exemple :
Que ce soit au travail ou dans ma vie perso en ce moment je vis des répétitions désagréables. Quelle est l’expérience que je fais? Je me retrouve systématiquement en train de me plaindre de ne pas être soutenue. Que ce soit en coanimation avec un collègue ou avec mon mari pour ce qui concerne notre enfant et dans les deux cas pour ce qui concerne le « cadre ». Poser le cadre et tenir le cadre…je me retrouve à devoir le tenir seule après que nous l’ayons posé à deux. L’expérience désagréable que je vis c’est de me retrouver seule et d’avoir le « mauvais rôle ». Tout ça est bien sûr totalement subjectif ! Mais c’est par là qu’il faut passer. Donc en premier lieu, après avoir donné mon ressenti à mon binôme (professionnel et personnel) et posé une demande de soutien, je me retrouve à essuyer non pas un mais deux refus, dans les deux situations…D’abord je m’insurge ! Puis je réfléchis. Que se passe-t-il? Quelle est MON expérience désagréable qui se répète? Et surtout quelles sont les petites phrases qui tournent en boucle dans ma tête? Je dois les écouter avec attention. C’est là que ça se joue. Nous avons toujours des phrases qui nous traversent l’esprit et qui passent inaperçues à notre propre conscience. Notre vie nous délivre des messages par nos pensées et le premier pas est de les écouter pour voir ce qu’elles ont à nous dire.
Les petites phrases clés :
J’en ai marre de devoir tout gérer. Heureusement que je suis là sinon ce serait le bazar. Si je n’intervenais pas je ne sais pas où on irait. Heureusement que je suis là pour contrôler la situation. Je me retrouve encore seule à devoir contrôler la situation. Voilà l’expérience désagréable que je fais…Je dois encore gérer tout toute seule…Oh la la! Que d’indices sur ce que je crois… Parce que toutes ces phrases sont des croyances. Aucune n’est LA réalité…Elles forgent MA réalité, elles la façonnent et je plonge dans la souffrance parce que j’y crois!
C’est parce que j’y crois que j’ai mal…
Et c’est parce que j’y crois que cela se passe…l’univers répond à ma vibration intérieure. L’univers n’est que le reflet extérieure de ma croyance intérieure. C’est moi qui envoie le message « je dois toujours tout faire toute seule ». Alors forcément je me retrouve à toujours tout faire toute seule…Je vérifie sans cesse que ma croyance est vraie.
Un autre exemple en tant que maman…applicable à toutes les relations…
Ma fille vient très souvent me solliciter quand je suis occupée. J’ai beau lui dire non, lui expliquer, cela ne change rien à son envie ou besoin de m’avoir pour elle toute seule. Tant que je n’aurais pas transformé ma propre croyance rien ne changera. Si elle vient me « déranger » (c’est mon point de vue parce que de son point de vue elle vient simplement me voir ou me parler) c’est qu’elle peut le faire…A force de regarder sa façon d’agir, de me solliciter et de voir mes réactions j’ai dû abandonner la pensée que je me croyais libre…Que je me pensais claire sur mes limites et mes besoins. Quand j’ai abandonné ces pensées qui me cachaient l’horizon, ma croyance m’a sautée au visage comme jamais elle ne l’avait fait auparavant. Je l’ai senti dans mon ventre et j’ai percuté à quel point elle venait ordonner, organiser, contraindre ma vie : une mère est mère 24 heures sur 24…Si je suis mère, c’est fini je n’ai plus de vie… J’y avais déjà « pensé », mais à cet instant j’ai ressenti avec mon corps comment elle dirigeait ma vie. Une vie que j’avais la sensation de ne plus avoir…C’est ma croyance qui dérange ma vie, pas ma fille. Ce que je vis avec ma fille est une conséquence de cette croyance. Elle n’est que le miroir de la pensée à laquelle je crois.
Regarder la croyance en face est le début de la transformation…
Regarder bien en face une croyance, la décortiquer, la malaxer, être à l’affut de ses conséquences sur notre comportement, la débusquer dans nos pensées, nos actes, nos émotions, notre langage…c’est le chemin pour la transformer, pour la laisser se dissoudre, la faire disparaître et la laisser partir. De la même manière qu’en méditation on observe les sensations du corps sans jugement, on observe la croyance sans la combattre mais en la laissant sortir de l’ombre.
Mettre la lumière sur une croyance finit par la rendre inopérante…
Tout en mettant le projecteur sur la croyance qui nous gouverne, avant sans le savoir et maintenant en conscience, il est important chaque fois qu’on la regarde à l’œuvre, de la requestionner comme dans « le travail » de Byron Katie. Chaque fois que j’ai la pensée « une mère est mère 24h/24h », je l’interroge pour la remettre à l’état d’hypothèse et non plus de réalité ni de vérité. Être mère est une fonction. Je suis mère quand je suis avec ma fille et que je me mets en fonction de mère ou maman..Je peux aussi sortir de cette fonction et vivre alors ma vie de femme, d’amie, d’épouse, de professionnelle..Je peux cadrer ma vie de mère, la rendre plus douce, la mettre au service de ma fille et non plus à sa disposition permanente. Ce chemin est bien sûr parsemé d’autres croyances et d’autres pensées…
C’est la lumière que je fais à chacun de mes pas qui compte.
Débusquer cette croyance n’a pas suffi a transformé la relation avec ma fille parce qu’elle est teintée de culpabilité et de jugement…Mais c’est le point de départ de ma prise de responsabilité à part entière dans ce que je peux changer.J’ai le pouvoir de transformer mes croyances pour embellir ma vie et la rendre plus douce à mon entourage. Mon environnement est le reflet de ce en quoi je crois et que je vérifie chaque jour. Quand mes expériences seront différentes et que le monde autour de moi aura évolué, je pourrais dire que mes croyances se sont transformées.
Un : une expérience ou un vécu au sens large a créé des croyances dans notre vie, hypothèses qu’on a transformé en vérité absolue.
Deux : ces croyances ont créé des expériences qui nous ont permis de les vérifier comme étant « vraies ».
Trois : ces expériences ont créé de la souffrance qui nous permettent de mettre à jour les croyances pour en sortir.
Conclusion : Les autres et tout ce que je vis ne sont pas la cause de mes souffrances et de mes croyances, ils en sont les conséquences.
Toute expérience désagréable, toute souffrance sont les reflets d’un décalage entre ce que l’on veut et ce que l’on croit. La transformation de ces croyances nous permet donc de refaire le pas nécessaire vers notre vraie vie, celle qui donne du sens, celle qui nous fait vibrer, celle qui nous inspire…et à laquelle on aspire.
J’espère que cet article vous aura été bénéfique, si c’est la cas je vous invite à le partager en cliquant sur les boutons juste en dessous…
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