Quel goût a votre vie en ce moment?

J’ai toujours réalisé mes rêves. Ou plutôt j’ai toujours reçu ce que j’ai demandé. Surtout depuis que je suis adulte, parce qu’enfant mes cadeaux n’étaient pas à la hauteur de mes attentes, ce qui a généré pas mal de croyances limitantes sur lesquelles  je travaille encore…! (Bientôt des articles sur les croyances limitantes, je vous tiens au courant.)

Je me souviens. J’ai récemment fait une liste de tout ce que j’avais souhaité dans ma vie et tout ce que j’ai reçu et réalisé…J’ai été joyeusement étonnée de la longueur de cette liste. Certaines époques de ma vie sont très marquées par ce sentiment de réussir tout ce que je veux. D’avoir tout ce que je veux. Et je fais le lien entre l’énergie que j’avais dans ces périodes et les résultats que j’obtenais. Je recevais ces cadeaux avec beaucoup de gratitude et en même temps beaucoup de naturel.

Vous souvenez-vous de vos vieux rêves? Vous souvenez-vous de vos désirs, indéfectibles ou passagers? Vous souvenez-vous des périodes de votre vie particulièrement inspirées, joyeuses, pleine de sens et de synchronicités?

Quand je regarde ma vie aujourd’hui je me rends compte que j’ai encore ce que je demande. Et quand je fais le constat de ne plus vivre ma vie de rêve ou de ne plus avoir ce que je veux vraiment, quand je fais le constat que je ne reçois plus de cadeaux de la vie, je ne suis pas sincère avec moi-même. Je reçois encore exactement ce que je demande. C’est juste que je ne demande plus en conscience. Je subis mes émotions. J’endosse le costume de la victime. Et si je regarde de plus près encore je me rends bien compte que si je ne vis plus ma vie de rêve c’est simplement que je ne rêve plus. Le tracé de mes rêves est devenu plat…

Ce que je reçois correspond en tous points à ce que je ressens et transmets. Si je suis dans  la plainte je reçois de quoi me plaindre, si je ressens de la déception je reçois de quoi être déçue. Quand je vis mes colères je reçois de quoi nourrir mes colères. Quand je nourris mes aigreurs je reçois de quoi alimenter mes aigreurs.

La première étape est de prendre conscience de vos émotions actuelles. Comment vous sentez vous en ce moment, en général? Comment réagissez-vous aux évènements? Comment sont vos relations? Comment vous sentez-vous dans votre vie? Notez le sur un cahier, écrivez sans réfléchir. Pensez à tous les domaines de votre vie. Faites le tour, et regardez la couleur, sentez ce qui se passe.

Quel goût à votre vie en ce moment?

Êtes vous satisfait? Êtes vous épanoui? Êtes vous comblé?

Si oui, alors continuez de ressentir ce bonheur au quotidien. Profitez-en. Savourez chaque instant comme un cadeau de l’univers, comme un cadeau qui vous est fait à vous personnellement. Respirez votre reconnaissance envers la vie que vous avez. Contribuez à améliorer la vie  de ceux qui vous entourent. Partagez vos joies, vos réussites, vos sourires…

Si non, alors il est temps de changer quelque chose. La première chose à faire est d’arrêter de croire que vous êtes une victime. Des autres, de la vie, de votre histoire, de la société, de votre passé…Tant que vous penserez que votre malheur vient de l’extérieur et que donc le bonheur ne peut venir que de l’extérieur, alors rien ne changera. Tant que vous serez dans la plainte, « j’en ai marre de mon boulot, j’en ai marre de mon mari, j’en ai marre de ma femme, j’en ai marre de mes collègues … », vous génèrerez de quoi alimentez vos plaintes. Tant que vous serez dans la colère contre quoi que ce soit, vous recevrez dans votre vie de quoi alimenter votre colère. De quoi justifier votre état. De quoi nourrir vos croyances et vérifier que vous avez raison d’être en colère…C’est sans fin…

Il est important de prendre conscience que tout ce que l’on met en place d’une manière ou d’une autre nous apporte un bénéfice secondaire. Quoi qu’on en pense! J’entends d’ici les cris  : » quand même il n’y a pas de bénéfices à être malheureux…! »Si. Il y a de gros bénéfices à être malheureux. Le premier étant celui d’être regardé, écouté, pris en compte. Le deuxième étant celui de se reconnecter avec quelque chose de connu, voire de confortable…dans lequel il est plus facile de se complaire que d’en sortir. Il est parfois plus doux de se blottir douillettement dans sa tristesse et de pleurer sur son sort parce qu’en sortir nous demanderait beaucoup plus d’effort et de dépassement qu’on est  prêt à fournir. Ce qui peut être nécessaire dans des périodes de deuil (perte d’un être cher, d’un travail, d’une illusion, d’un rêve), ne l’est pas dans la vie au quotidien.  L’important est d’en prendre conscience.

Malheureusement (en dehors du travail de deuil), les bénéfices ne sont positifs qu’à très court termes. C’est certainement une stratégie d’adaptation mise en place très tôt, et qui a peut être porté ses fruits à une époque de votre vie, mais qui n’est plus adapté maintenant. Parce que maintenant c’est devenu une habitude. Et cette habitude fait fuir les gens autour de vous alors que vous n’avez qu’une envie c’est d’être aimé. Cette habitude provoque dans votre vie encore plus de malheur alors que vous n’avez qu’une envie c’est de vous en sortir. Vous êtes entré dans un cercle vicieux dont vous n’avez peut être même pas conscience mais la sensation qui vous reste à chaque fois c’est que vous vous sentez coincé. Et vous ne comprenez pas pourquoi.

Parce qu’il vous manque un élément essentiel : vous recevez ce que vous demandez avec l’état d’esprit avec lequel vous le demandez…Il est donc indispensable d’une part de sortir du rôle de victime (le comment fait l’objet d’un autre article ), d’autre part de vous connecter à des émotions agréables.

La première étape pour sortir du rôle de la victime est une prise de conscience de ce que nous jouons au quotidien. C’est le 100% responsable. Ça ne veut pas dire que nous sommes responsable à 100% des évènements qui nous arrivent, nous ne sommes pas dans la toute puissance. Ça veut dire que nous sommes responsable à 100% de ce que nous faisons de ce qui nous arrive. Responsable à 100% de comment nous réagissons à ce qui nous arrive.

Quand je dis responsable je ne dis bien sûr pas coupable…sinon nous retournons encore dans le cercle vicieux de la victime…Il n’y a pas de faute sur le chemin du dépassement de soi. Il y a des prises de conscience, des essais, des erreurs et des réussites. Il y a le voyage que nous initions. Et le courage que cela demande de se regarder en face. Il n’y a donc aucun jugement à avoir sur la manière dont nous fonctionnons, parce que si nous sommes comme ça aujourd’hui c’est que nous avons eu besoin de nous construire comme ça. Et je vous expliquerai pourquoi dans un prochain article qui parlera de ce qu’on appelle dans le jargon thérapeutique « nos résistances »…Nous en avons tous. Nous sommes tous imparfaits…et la bonne nouvelle c’est que nous le resterons!

Le 100% responsable est indispensable à toute démarche de développement personnel. C’est la fameuse phrase de J.P. Sartre, chers à tous les existentialistes : « l’important n’est pas ce que l’on a fait de toi mais ce que tu fais de ce que l’on a fait de toi »

Pour cette première étape, voici les questions auxquelles vous devez d’abord répondre :

Quel goût a votre vie?

-Comment vous sentez-vous dans votre vie actuellement?

-Comment réagissez-vous aux évènements , à votre environnement?

-Quels sont les bénéfices secondaires à vos réactions? (Et les primaires aussi!)

Quelles conséquences ont vos réactions sur les évènements ou sur votre entourage?

Il n’y a qu’en prenant conscience de comment vous fonctionnez et en l’acceptant que vous pourrez redevenir responsable de votre vie. Et donc reprendre du pouvoir, le pouvoir d’agir plutôt que de subir. Un autre article suit sur le comment sortir de la victime après en avoir pris conscience.

La deuxième étape sera de sortir du cercle vicieux, et fera  l’objet d’un autre article… »le carnet d’envies »

A bientôt pour la suite de ce voyage au cœur de votre vie..

NB : En me laissant des commentaires et des questions sous cet article, vous m’aiderez à vous aider.

 

 

 

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2 réponses

  1. Bonjour,

    J’aime beaucoup vos articles … J’essaie depuis longtemps le développement personnel et une thérapie chez un psychiatre, malgré tout mon inconscient me barre la route.
    Je continue encore et encore… en vous lisant ça encourage merci !!
    Marie

    • Bonjour Marie,
      j’aime beaucoup votre expression « mon inconscient me barre la route ». En « Gestalt » on considère les résistances (ou les barrages, les répétitions..) comme des adaptations qui nous ont aidé à un moment de notre vie mais qui ne nous aident plus forcément maintenant. Considérez votre inconscient comme votre allié…et voyez avec lui de quoi il a peur et où comment vous pouvez le rassurer…vous aurez peut-être des surprises. Notre inconscient n’est pas si inconscient qu’on le croit! Bravo pour oser vous aventurer sur ce chemin du développement personnel qui demande du courage et de la foi aussi! Et merci à vous! Belle continuation et belle vie…

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